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[En Essonne Réussir] Zac de la Tremblaie: des alternatives aux déplacements en voiture

Publié le 18 Avril 2024

Un vaste parking fait face au long bâtiment d’Eurocontrol dans la Zac de la Tremblaie au Plessis- Pâté. Faute d’autres solutions de mobilité, la plupart des 250 employés de cet organisme intergouvernemental sont contraints d’utiliser leur voiture pour rallier leur lieu de travail, situé sur les terrains de l’ancienne base aérienne de Brétigny-sur- Orge.

Eurocontrol a pris l’initiative de réfléchir à un plan de mobilité limité à son entreprise. Il pourrait, par exemple, comprendre une plateforme de covoiturage. Mais, parallèlement, cette organisation dédiée à la sécurité de la navigation aérienne est partie prenante de l’élaboration d’un Plan de mobilité employeurs communs à l’échelle de la Zac.

Deux autres entreprises – les laboratoires SVR et Thales – participent à cette démarche coordonnée par la CCI Essonne. « La zone est très mal desservie. Les entreprises sont insatisfaites. SVR a sollicité la CCI pour réaliser son propre plan de mobilité et nous l’avons mis en contact avec les deux autres employeurs qui, eux, avaient déjà réalisé leur diagnostic », explique Pierre-Olivier Viac, coordinateur régional développement durable à la CCI. Le plan d’action est en cours d’élaboration. Une des possibilités à l’étude serait la mise en place d’une navette privée aux heures de pointe entre la gare RER de Brétigny-sur-Orge et la Zac. « Une partie de notre personnel souhaite utiliser les transports en commun. Le problème, c’est le temps de trajet entre la gare de Brétigny et la zone qui atteint presque trois quarts d’heure ! », remarque Sandrine Guibert, responsable de la transformation au Hub d’innovation d’Eurocontrol. Au départ de la gare de Brétigny, ce bus doit contourner toute l’emprise de l’ancienne base aérienne et observe plusieurs arrêts.

D’autres collaborateurs demeurant plus proches de la Zac pourraient choisir de la rejoindre à vélo, voire en trottinette. Encore faudrait-il qu’ils puissent circuler en toute sécurité. « Seuls les derniers mètres sont aménagés et c’est dangereux », déplore Sandrine Guibert qui verrait d’un bon oeil la création de nouvelles pistes cyclables. « La démarche est bien lancée. Elle est ouverte et d’autres entreprises peuvent la rejoindre pour lui donner plus de force » conclut Pierre-Olivier Viac. La Zac accueille plusieurs autres établissements, dont celui d’un boulanger industriel et d’un fabricant de peintures pour l’automobile.


Auteur: E.Vilmos